C'est l'un des symboles de Toulouse.
Tout le monde le connaît sans le connaître vraiment, ormis certains toulousains qui y vécurent des moments importants de leurs vies.
Et pourtant y couler ses jours fut, pendant des siècles, synonyme d'une situation difficile et grave.
J'ai eu la chance de pouvoir, avant-hier, visiter ce site magnifique qui reste, en général, à l'abri des regards derrière ses murs.
Ce que j'ai ressenti à ce moment là s'approche sûrement des sentiments d'un archéologue lorsqu'il découvre un site.
Il y a ce que l'on voit, mais, surtout, ce que l'on devine, ce que l'on imagine inpiré par des voix expertes, la force du site et le poids de l'Histoire. On pourrait passer des heures à arpenter le site, à se plonger dans des livres et à discuter.
Ce symbole de Toulouse devrait perdre, en partie, la vocation qui était la sienne depuis des siècles.
Cette mutation, dans les années à venir, représente un enjeu majeur pour son quartier et Toulouse.
Cette évolution doit être discutée, très largement et de manière transparente, afin de mener sereinement une réflexion partagée et approfondie à la hauteur des enjeux.
A cette fin, les associations régionales des urbanistes (APUMP), des architectes et des paysagistes devrait organiser un débat public à la rentrée.
A suivre...