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Introduction

Le temps d'un livre
 

Après trois dernières années où la pratique a pris le dessus, il est temps pour moi de prendre du recul, de reprendre le temps dfe la réflexion.

Le Grand Toulouse vient de m'accorder un an de congé de formation à cette fin avec un projet de mémoire un peu particulier : un livre.

 

"Quel urbanisme pour mon territoire ? Petite introduction pour ceux qui veulent participer.", tel est son titre provisoire.

Il n'aura pas la prétention de dire au lecteur quel urbanisme est nécessaire pour son territoire, mais bien de lui ouvrir des perspectives et lui donner des éléments pour y réfléchir.

Il s'agit d'un projet global et multimédia dans lequel contenu, format et modalités de réalisation sont intimement liés et conçu pour répondre à plusieurs niveaux de lecture (citoyen intéressé, citoyen engagé, professionnel ou élu).

Dans la perspective des prochaines élections municipales, l'objectif est de publier ce livre à l'automne 2013.

 

Ce blog aura une place particulière dans ce projet comme lieu de débat pendant sa réalisation et comme support de ressources complémentaires du livre par la suite.

N'hésitez donc pas à faire part de vos commentaires et à vous inscrire ci-dessus pour être prévenus de la publications des nouveaux articles. Bref: participez !

 

Voir la note de présentation.

 

Juin 2012

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Le projet de livre

Livre QUel urbanisme pour mon territoire - page garde V2.0

13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 13:07

Certaines remarques récentes m'ont fait prendre conscience que ma démarche pouvait être mal comprise.
En effet, ce n'est pas la même chose d'être lu par des lecteurs de votre blog qui, petit à petit, ont appris à vous connaître, et l'être par des personnes qui vous découvrent à partir d'un texte diffusé par ailleurs. Ceux-ci peuvent en effet légitimement se demander qui est ce gus qui publie ses réflexions, quelles sont ses prétentions, etc.
C'est pourquoi, alors que je devrais avoir un peu de publicité cette semaine, il m'a semblé opportun de revenir sur le sens de ma démarche que je considère comme un travail personnel en réseau dont ce blog ne représente que la partie la plus visible.


Un travail personnel...

Comme je l'ai souvent déjà dit, par exemple dans mon article "
Un urbanisme politique ?", il me semble essentiel de toujours mener de concert pratique et réflexions.
D'une part parce que le contexte, les problématiques évoluent, d'autre part car notre capacité de compréhension, de réflexion s'accroit (normalement) au fur-et-à-mesure de notre parcours.

Je suis un jeune urbaniste donc je ne peux pas me reposer sur une réflexion globale, cohérente, sauf à me contenter d'essayer de prendre pour références les réflexions de d'autres.
Or, j'en suis incapable car :
- je me suis toujours méfié des références parce qu'elles peuvent avoir tort, ne plus être adaptées, et surtout parce que l'on ne comprend pas toujours toutes les subtilités d'une pensée, idem pour une réalisation. Donc si on les utilise telles qu'on pense les avoir comprises, on est presque sûr de se planter,
- j'ai besoin de découvrir, de comprendre, de construire une réflexion structurée, cohérente. Certains préfèreront ne pas voir les contradictions de leurs pensées, les coins obscurs, etc. Moi, je ne peux pas, c'est viscéral.

J'ai donc entamé un travail de fond et de longue durée pour approfondir mes connaissances et mes réflexions.
Ce blog n'est qu'une partie de ce travail : débats, lectures, connaissances des problématiques et des projets sur les agglomérations toulousaine et bordelaise, etc. Tout ne trouve pas sa place ici, j'emmagasine, je compile, je place des jalons sur des sujets que je souhaitent approfondir plus tard.
Et si mes écrits sur ce blog me permettent de donner du corps à certaines réflexions (le passage à l'écrit est redoutable), je n'ai nullement la prétention de présenter une pensée aboutie. Qui l'oserait d'ailleurs ? Quelles soient partagées ou non, il s'agit de l'état de mes réflexions personnelles à un moment donné. Elles ne sont pas pour moi une finalité, mais des étapes qui me permettent d'avancer dans mes réflexions et ma pratique.


... en réseau

Mais ce travail personnel, je n'ai pas souhaité le faire seul. J'utilise beaucoup le réseau comme mode opératoire.

Je crois, en effet, que la conception de "l'expertise" est en train de changer, fondamentalement. Elle ne peut plus être hiérarchisée comme autrefois.
Nous devenons une société de plus en plus cognitive, de plus en plus ouverte, de plus en plus partenariale. Nous devenons bien cette société "hypertexte" que décrit Ascher.
Les règles du jeu changent irrémédiablement.

Je n'ai pas la prétention de faire le débat, mais d'y participer, oui.
Par ce que je suis capable d'apporter par moi-même, mais aussi par "l'expertise" que je suis capable de rassembler.

Etre un connecteur, c'est ma nature.

Internet offre des possibilités encore sousestimées.
Vous connaissez mon blog, mais êtes-vous allé découvrir tous ceux qui se trouvent dans mes liens (colonne de droite) ? Derrière chacun d'eux, des professionnels de nombreux pays, des politiques, des citoyens engagés dans une démarche d'échanges. Des personnes qui aurez été souvent inaccessibles pour un jeune urbaniste dans une société hiérarchisée. A travers les réflexions des uns et des autres, nos discussions, on s'enrichit mutuellement.
Je ne vous ai pas non plus encore parlé d'un forum de plus de 1000 personnes que j'utilise quand j'ai une interrogation sur le droit de l'urbanisme.

Je fonctionne également ainsi pour améliorer mon ancrage toulousain.
J'aime échanger, croiser les points de vue, identifier des personnes "ressources", tisser des liens, dépasser les clivages.


Ce n'est qu'un début, mais je pense que tout ce travail commence à porter ses fruits.
Mon article "Un urbanisme politique ?" est d'ailleurs assez révélateur.

Ma première satisfaction est d'avoir réussi à synthétiser un certain nombre de réflexions que je portais en moi. L'accouchement fut difficile, mais je dispose à présent d'un socle cohérent à approfondir à travers ma pratique professionnelle et mes réflexions.
La deuxième concerne les premiers retours reçus après la parution de cet article. Souvent positifs, mais pas toujours heureusement, ils confortent certaines idées, contestent certaines, apportent d'autres éclairages, soulèvent des interrogations. Grâce à vous, ce qui n'est qu'une réflexion personnelle d'un jeune urbaniste s'en trouve enrichie.
Tout ceci enfin me fait également penser que je devrais trouver une agence ou une collectivité où je pourrai prochainement approfondir certaines pistes que j'ai identifiées dans cet article. Mais cela, je vais vous en reparler prochainement.

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commentaires

G
Cet article révèle certaines réalités du changement de notre société. Le savoir n’est plus vertical  (qui est donné) mais horizontal. Comme je le dis sur un article de mon blog (http://guillaumemorin.blogemploi.com/guillaume_morin_weblog/2006/11/linfluence_dint.html#comments) internet change les codes de la communication et du savoir. J’avais pris l’exemple du champ politique. Mais on peut désormais l’élargir à la communication, à l’urbanisme, au développement durable, à l’immobilier social, etc. A travers les réflexions des uns et des autres, nos discussions, on s’enrichie. Internet, notamment les blog, permet la mise en réseau d’idées, de concepts et de sensibilité sur une ingénierie territoriale. Internet bouleverse bien les codes de la communication et du savoir, c’est un fait. Le sens de la démarche, comme le dit Benoît, est vu pour ma part comme un moyen d’appropriation d’un « espace virtuel », d’une sorte « d’agora numérique » où l’espace public est partagé par des élus, techniciens, développeurs, étudiants, chômeurs ou curieux sous couvert d’égalité. Moi je me sers d’internet pour tisser une toile, un réseau avec des personnes qui ont une analyse de notre société qui semble pertinente même si je ne partage pas toujours leur opinion. Internet est donc un formidable catalyseur pour mettre en relation des individus qui dans la vie réelle n’auront certainement pas dialogué sur les questions territoriales. C’est grâce à ces échanges que je m’implique d’avantage, que je structure mes pensées et mes réflexions. En quelque sorte, comme le dit l’article, c’est grâce à autrui que notre réflexion personnelle s’en trouve enrichie. Internet est aussi un formidable outil de solidarité. Dans le cadre de ma recherche d’emploi, j’ai crée un blog (développement territorial weblog) pour pouvoir participer aux débats et également rencontrer des professionnels, étudiants ou élus qui partage une certaine vision du territoire et de son développement. Bien évidement, les blogs peuvent être aussi un outil de promotion comme par exemple la recherche d’emploi, et j’espère pouvoir en bénéficier. Pour revenir sur le sens de la démarche, j’aimerais également préciser que le blog permet de présenter une esquisse d’idée ou de concept qui sera par la force des commentaires et des débats peaufiné et amélioré par une démarche intellectuelle co-construite. C’est en cela que je pense que internet révolutionne les codes de l’échange du savoir.<br /> <br /> Guillaume<br /> http://guillaumemorin.blogemploi.com<br />  <br />
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J
J'ai un blog pour activité connexe et critique mais suis artiste. Mon champ de questionnement: le paysage actuel et notamment je me suis intéressé en premier lieu à ces zones transitoires à la périférie des grandes aglomérations où le logement (social) rencontre la végétation. Les points nodaux, les volumes dans la lumière. Jetez-y un coup d'oeil à l'occasion, curieux de votre avis et croiser les diverses approches d'un même objet.>> www.lironjeremy.com
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